«Si nous commencions aujourd’hui, nous n’aurions pas d’avenir»: Pink Martini, 30 ans de musique et de diversité
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RÉCIT - « Je ne veux pas travailler...» : avec un seul tube au refrain très français, l’orchestre américain emmené par Thomas Lauderdale a pu faire carrière autour d’un répertoire de reprise des standards de la musique. Il célèbre son anniversaire le 14 mai à l’Accor Arena à Paris.
Pink Martini n’en a pas fini avec sa lune de miel parisienne. L’orchestre, fondé par le vibrionnant Thomas Lauderdale en 1994, s’est trouvé une terre d’élection chez nous il y a bien longtemps. Avec son tube inaugural Sympathique, et son inoubliable refrain inspiré de vers de Guillaume Apollinaire mis en musique par Francis Poulenc (« Je ne veux pas travailler... Je veux seulement oublier, et puis je fume »), cet ensemble de Portland (Oregon) s’est taillé une place au soleil avec un sens de l’hyperactivité qui contredit son premier tube. Un titre qui leur a ouvert les portes du succès et permis de développer un répertoire de reprises puisées autant dans la chanson sud américaine, le jazz, la pop ou le classique.
Pour le concert anniversaire donné dans sa ville d’origine, Lauderdale, chef de l’orchestre, avait revêtu une tenue qui rappelle les robes portées par Audrey Hepburn. Fantasque et haut en couleur sur scène, le quinquagénaire est, côté coulisses, un pionnier de la défense de…
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