Il y a 20 ans s’éteignait l’homme en blanc: grande exposition hors les murs sur la vie d’Eddie Barclay à partir de juin à Saint-Tropez

Le sens de la fête... Ce n’est pas un vain mot en parlant d’Eddie Barclay. La Ville ne l’oublie pas et alors que ce 13 mai sonne les vingt ans de sa disparition, Mme le maire dévoile l’hommage réservé cet été. Pièce maîtresse, une grande exposition hors les murs du 6 juin au 12 octobre, en partenariat, comme depuis quelques années déjà, avec Paris-Match qui a puisé dans son fonds abyssal pour sélectionner cinquante photos des années 50 jusqu’à la fin.
Cinq thématiques ont été retenues "La maison du Cap", "Eddie intime", "la bande à Barclay", "les fêtes blanches" (pour la place Blanqui) et "le jazzman" (square de Lattre de Tassigny).
"Nous voulions célébrer ses valeurs de générosité et d’amitié", témoignent Marc Brincourt, commissaire d’exposition et Gwenaëlle de Kerros, directrice du département développement Paris Match, également à la manœuvre pour allier "le poids des mots au choc des photos".
"Un texte est prévu à chaque fois avec une anecdote ou les coulisses de la photo, racontée par les protagonistes de l’époque", précise Gwenaëlle.
Parfum d’enfanceSylvie Siri garde aussi un souvenir précis de l’homme en blanc.
"Pour moi, il évoque le parfum de mon enfance et le souvenir de quelqu’un qui se mélangeait aux Tropéziens. Sur la place des Lices, il était l’ami de tout le monde. Papa était joueur de boules et faisait donc partie de la fameuse bande à Barclay!", raconte Mme le maire.
Le vernissage officiel est fixé au 11 juillet, drainant dans son sillage son lot de surprises. "Tout est organisé dans la simplicité et la spontanéité. Caroline Barclay a accepté de nous faire profiter gracieusement de son carnet d’adresses pour convier quelques personnalités de l’époque. Je pense à Nicoletta, Mireille Mathieu, Cerrone, etc. Nous verrons bien... Une partie de boules sera également organisée ce jour-là devant le Café des arts avec les artistes et nous espérons que chacun joue le jeu en se présentant en blanc", conclut Sylvie Siri qui n’oublie pas l’invitation au fils unique, Guillaume, également attendu dans cette vague immaculée.
>Dimanche à lire également, notre dossier spécial sur les années Barclay.
Var-Matin