«Plus aucune femme ne sacrifiera le confort au style»: la fin du talon haut… mais pas du soulier féminin

Pour les chaussures de ces dames, le confort est désormais non négociable. Mais ce n’est pas pour autant qu’elles plébiscitent les baskets. Et les chausseurs priés d’inventer un nouveau plat.
Il y a deux ans, nous écrivions dans ces colonnes que le talon haut n’était pas mort, que de plus en plus de citadines faisaient de la résistance, surtout celles qui en portaient à vélo. Nous avions envie d’y croire, à ce retour du stiletto. Pierre Hardy, aussi. Le Français, fondateur de sa propre griffe et directeur des collections chaussures d’Hermès, se désespérait alors que plus « aucune femme n’(ait) envie de porter des escarpins de plus de 5 centimètres. C’est dommage, car c’est plus amusant d’imaginer des talons hauts que des souliers plats, cela oblige à pousser les limites de la silhouette, à s’interroger sur l’allure, le décolleté, la féminité. Mais je suis persuadé que cela reviendra. »
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Force est de constater que ce n’est pas encore le cas. Dans la rue, toujours pas de hordes haut perchées et toujours autant de plat : baskets, Birkenstock - printemps oblige -, mocassins… Mais est apparue récemment une nouvelle catégorie de souliers à petits talons en dessous de 3 centimètres…
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