Écrire dans une perspective de conscience sociale

Conscience sociale
Je cite Kagan : « Nous savons très bien que la conscience sociale, de par sa nature même, est multiforme et comprend des points de vue politiques et sacrés, ainsi que des points de vue éthiques, esthétiques et philosophiques. » (1)
La conscience sociale est constituée des pensées de la classe dirigeante. Marx dit : « Les idées de la classe dirigeante sont les idées dominantes de tous les âges. » (2)
Conscience sociale capitaliste
La conscience sociale dominante à notre époque est la conscience sociale capitaliste. Sibel Özbudun montre le caractère de la conscience sociale capitaliste comme suit : « Nous pouvons parler des deux instincts fondamentaux du capitalisme, en particulier de son état actuel, le néolibéralisme, qui sont interconnectés : ne pas laisser un seul coin, hameau ou communauté sur terre, aussi éloigné, difficile d’accès ou petit soit-il, hors de portée de l’économie de marché libre, et pas seulement les objets mais aussi toutes les valeurs, les imaginations, les connexions, les relations, les émotions… En bref, transformer tout ce qui est extérieur ou intérieur à l’homme en quelque chose dont on peut tirer profit, l’instrumentaliser et le marchandiser. »(3) Il est impensable que cette conscience sociale laisse la littérature, qui est un aspect important, vide.
Le capitalisme prend le contrôle de la littérature. Le capitalisme façonne la littérature en fonction du capitalisme. Sevim Kahraman déclare à ce sujet : « Ils tentent de nous vendre les produits du monde capitaliste, comme la littérature et l’art. Briser cet ordre revient à éveiller la conscience sociale. Les œuvres non réalistes sont appelées romans modernes antiréalistes ou nouveaux romans, et cette étude vise à montrer comment ces œuvres sont devenues ennuyeuses. » (4)
Source : Centre de presse
Tele1