Un fugitif arrêté à Malaga pour avoir attaqué un convoi en France, provoquant la mort de deux policiers

Après son arrestation en Espagne, la maison où se cachait le fugitif a été perquisitionnée, et deux armes à feu avec des munitions, des cartouches, des inhibiteurs de fréquence, des appareils téléphoniques, des plaques d'immatriculation françaises « tordues » et un véhicule haut de gamme volé en France ont été saisis.

Grâce au réseau européen ENFAST (European Network Fugitive Active Search Teams), plus d’une vingtaine de mandats d’enquête européens émis par la France ont été exécutés.

Les enquêteurs ont détecté des mouvements dans la région de Levante de certains membres de l'organisation criminelle à laquelle appartenait le fugitif et plusieurs arrestations ont été effectuées. Les enquêtes ont montré qu'une des personnes impliquées dans l'agression contre la camionnette transportant le prisonnier, surnommé Abe , pourrait se cacher dans la ville de Mijas, à Malaga.

Les investigations ont conduit les agents jusqu'à une luxueuse villa où pourrait se cacher le fugitif. Située au sommet d'une colline, elle était équipée d'importantes mesures de sécurité telles que de hauts murs, des clôtures, des volets et des portes blindées, ainsi qu'un système de vidéosurveillance en circuit fermé avec des capteurs volumétriques.

Les agents ont confirmé la présence du fugitif dans la villa et qu'il quittait rarement la maison et ont pris de multiples mesures de sécurité.

Après que les autorités françaises ont émis un mandat d'enquête européen pour pénétrer dans la maison et la perquisitionner, une opération a été menée qui, compte tenu de la dangerosité du fugitif, a dû impliquer le Groupement d'opérations spéciales de sécurité (GOES).

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Au même moment, en Roumanie, le prisonnier évadé a été détecté lors de l'assaut dans la région française de Normandie, il a donc été convenu de réaliser l'exploitation de l'opération de manière corrélative et une fois El Mosca arrêté, l'entrée et la perquisition de la maison de Mijas ont été réalisées.

Lors de l'entrée dans le chalet, et une fois le principal meneur qui a organisé l'évasion en France arrêté, une perquisition a été effectuée qui a permis de saisir des appareils électroniques, un revolver avec munitions, un fusil de chasse prêt à ouvrir le feu, des cartouches et des munitions pour différents types d'armes, des brouilleurs électroniques de dernière génération, des plaques d'immatriculation françaises « tordues » et un véhicule haut de gamme qui avait été volé en France.

L'enquête et la collaboration avec la Police Nationale française sont toujours ouvertes pour la clarification complète des faits et l'arrestation du reste des personnes impliquées dans l'agression.