L’artiste talmonais Philippe Robert se découvre au Palais Royan Événements

C’est d’abord en se baladant avec son appareil photo, un Fujifilm XT, que l’intéressé capte des tranches de vie. Ses clichés en noir et blanc se transforment en peintures à l’huile. Parfois s’y ajoutent un élément, un personnage. Le nom de l’exposition, « Ne vois-tu rien venir », dit tout des obsessions du personnage qui « transforme les expériences du vécu en poésie picturale. »
Chaque posture dit quelque chose de notre époque
« Je travaille sur la proxémie », insiste-t-il. Cette relation que les individus entretiennent avec la distance sous tous ses aspects (distance physique, distance perçue, représentations de ce qui est proche ou lointain). Comme ces scènes d’enfants captées à Saint-Georges-de-Didonne, à proximité de la plage, à l’été 2021. « Chaque posture dit quelque chose de notre époque. Lui, accroché à son portable, qu’est-il devenu ? »
S. D.
Ce sont les personnes immergées dans un contexte, un environnement et leurs rapports à l’autre qui intéressent Philippe Robert. La solitude, l’amour, la souffrance, la joie… Dans chaque photo transformée en peinture se niche un sentiment, une façon d’être, une posture. Il y a de l’émotion. « C’est une peinture sociale », glisse le Talmonais diplômé de l’Ensaama (École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d’art) en Arts graphiques et plastiques.
SudOuest


