Fêtes de la Saint-Jean à Saint-Jean-de-Luz : toujours plus de monde, « mais du beau monde » !

La belle réussite de cette édition 2025 des fêtes de la Saint-Jean semblait déjà acquise, ce dimanche 22 juin. « On est surtout content de ne rien avoir de grave à déplorer », entendait-on en marge du grand Repas des Luziens
Un record de fréquentation aura-t-il été battu au terme des trois jours et soirs des fêtes luziennes de la Saint-Jean ? La Cité des corsaires aura-t-elle accueilli plus ou moins, que « 150 000 personnes sur trois jours », comme indiqué par la préfecture ? La tendance observée notamment via les images de vidéo protection, dès l’ouverture officielle du vendredi, puis samedi soir, en présence du préfet des Pyrénées-Atlantiques, poussait déjà ce dimanche à le croire.
« On a eu du monde, beaucoup de monde. Je dois dire que ça a même un côté assez impressionnant quand on le voit en direct, depuis le poste de sécurité. Mais on est contents, car dans l’ensemble, tout s’est bien passé et au final, malgré quelques bagarres, on est resté sur de la bobologie », s’en réjouissait, depuis le Repas des Luziens, le maire, Jean-François Irigoyen.

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La forte baisse des températures, dès le samedi matin, et la présence policière renforcée ont certainement aidé à limiter certains excès. « Je ne sais pas comment ça se serait passé si on avait eu trois jours de canicule. Mais là, ce que j’observe, c’est qu’il y a eu du monde partout, et qu’on n’a rien eu de grave à déplorer. C’est le plus important », témoignait à son tour, entre txuleta et fromage, le président de la commission extra-municipale des fêtes, Thomas Ruspil.
Il y a eu du monde partout et on n’a rien eu de grave à déplorer. C’est le plus important

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Beaucoup de monde. « Et du beau monde ! », relevait à son tour l’adjoint en charge des animations. Eric Soreau faisait bien sûr référence à l’invitation surprise des bleu et blanc de l’Aviron Bayonnais dans la marée noire et rouge. Un honneur et une fierté qui se retrouvaient sur beaucoup de lèvres. Dont celles du député luzien, Peio Dufau, fan de rugby.
Des hommages plus discrets étaient par ailleurs rendus à tous « les champions » de ces fêtes patronales 2025, ceux dont les noms se sont affichés sur les palmarès des grandes épreuves sportives (course de batteleku, volley, course à pied, natation) et des traditions gastronomiques (concours de tortillas), et culturelles (force basque, concours de fandango). « Sans oublier tous les musiciens et les très nombreux bénévoles des associations », complétait l’élu membre de la Kaskarot banda, Thomas Ruspil.

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D’autres pensées étaient réservées sans attendre à tous « les anonymes » qui, des policiers aux restaurateurs en passant par les agents municipaux, auront contribué à leur niveau et à leur manière à la réussite de cette grande célébration patronale.

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Seules ombres au tableau : la présence d’un public parfois « trop jeune », souligne le maire, dont certains transportés jusqu’aux tentes de la Sécurité civile dans « des états d’ébriété avancés ». Des nuisances grandissantes ont également été constatées dans les quartiers Fargeot et Urdazuri, avec tentes, musique et autres désagréments déplorés par le voisinage autour de voitures immatriculées, pestait-on, dans les Landes et en Gironde.
La rançon d’un succès grandissant, qui unit et convainc la jeunesse bien au-delà des frontières de Saint-Jean-de-Luz et désormais du Pays basque…
SudOuest