Le dur métier des auteurs doux
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Notre chroniqueur revient sur une question posée aux auteurs qu’il rencontrait.
Il me semble n’avoir jamais demandé à Kazuo Ishiguro (Ish, pour ceux qui savent) de me décrire son bureau. C’est pourtant une question que je posais régulièrement à la fin de mes entretiens. Bien sûr, ce n’était pas seulement ce qu’ils voyaient par la fenêtre. C’était de savoir, au sens large, comment ils écrivaient. J’ai fini par amasser des dizaines de pages de réponses, toutes plus amusantes les unes que les autres. J’ai même poussé le fétich…
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Le Nouvel Observateur
